24 décembre 2012

L'ange Gabriel


Comme l’observe saint Thomas, le seul voisinage, le seul contact de l’ange suffisent pour nous rendre meilleurs. Le saint enseigne, en effet, qu’en se tournant vers les anges inférieurs ou vers les âmes humaines, et en s’approchant d’elles, les esprits célestes les fortifient en leur communiquant quelque chose de leur propre perfection. Le feu rayonne et répand autour de lui la chaleur; la flamme diffuse autour d’elle sa lumière; le mouvement d’un corps solide jeté dans l’eau se propage de cercle en cercle jusqu’au bord. De même aussi le contact avec une personne vertueuse nous rend meilleur. A approcher un saint, même sans lui parler, vous vous sentez pénétré par je ne sais quelle aspiration à la vertu, au bien, à la sainteté.

De même le monde des esprits rayonne de chaleur, de lumière et de vertu. Une touche mystérieuse, intime, profonde, émane comme un effluve spirituel, communiquant qualités et perfections.

Pourquoi donc ne recevrions-nous rien de tout cela de l’esprit céleste qui est toujours à nos côtés ? Avec les plus grands théologiens, nous pouvons donc croire que son voisinage nous fortifie, nous purifie, nous rend de toute façon meilleurs que nous ne serions autrement. Cette influence bénéfique devient presque visible et palpable dans la vie des saints. Si eux, bien que faits comme tous les autres hommes, sujets aux mêmes passions et aux mêmes misères, s’élevèrent à une perfection quasi angélique, ne faut-il pas attribuer cette progression aussi à l’influence de l’ange ?

A Arrighini, Gli Angeli buoni e cattivi, Rome, 1937
Cité par George Huber, in Mon ange marchera devant toi, p. 95.

Je vous béni avec Jésus et Marie, soyez forts de votre foi en Dieu.
Mgr Antonio Maria

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+++Dom Antonio Maria MIRANDA +++Régent Apostolique