24 décembre 2012

Le sens de Noël


Pour les chrétiens, la fête de Noël (du latin natalis, "naissance", "nativité") célèbre la naissance de Jésus, Fils de Dieu, le Sauveur attendu, annoncé par les prophètes.

Jésus veut dire en hébreu "Dieu sauve". Ce nom même révèle son identité et sa mission, sauver les hommes et les conduire vers le Père.

La naissance de Jésus est le coeur de ce qu'on appelle le "mystère de l'Incarnation": "Au temps établi par Dieu, le Fils unique du Père, la Parole éternelle, s'est incarné : sans perdre la nature divine, Il a assumé la nature humaine".

Le Credo - également appelé « Je crois en Dieu » -, récité au cours de chaque messe dominicale, résume ainsi cet événement : « Pour nous les hommes et pour notre salut, Il descendit du ciel. Par l'Esprit Saint, Il a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme ».

Le Fils de Dieu s'est fait homme !

Comme le racontent les évangélistes Luc et Mathieu, Marie « mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire ». Dans les environs, se trouvaient des bergers. L'Ange du Seigneur s'approcha et leur dit : « Aujourd'hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ».

« Rien de merveilleux, rien d'extraordinaire, rien d'éclatant n'est donné comme signe aux bergers, commentait récemment le pape Benoit XVI. Ils verront seulement un enfant entouré de langes qui, comme tous les enfants, a besoin de soins maternels ; un enfant qui est né dans une étable et qui, de ce fait, est couché non pas dans un berceau, mais dans une mangeoire. Le signe de Dieu est l'enfant, avec son besoin d'aide et sa pauvreté ».

Cette simplicité est frappante en effet : le fils de Dieu n'est pas venu avec puissance ni grandeur visible. Il ne s'est pas imposé. Ainsi, en l'absence de place dans la salle commune, Il s'est contenté d'une mangeoire, habituellement réservée aux animaux.

Dans l'étonnant déroulement de cet évènement inouï - le Fils de Dieu s'est fait homme ! -, les Pères de l'Eglise ont vu bien des signes : d'abord parce que l'enfant de Bethléem est né pauvre parmi les pauvres qu'étaient les bergers.

Egalement parce qu'enfant, il est faible et sans défense. Jésus vient ainsi parmi les hommes en partageant en tout leur condition humaine, à l'exception du péché. Il dira d'ailleurs plus tard « J'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi ! ».

Il ne parlait pas, alors, des circonstances de sa naissance. Mais il exprimait ce que nous constatons lors de sa naissance : Il s'identifie à chacun de nous. « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait ».

Par ailleurs, la venue des rois mages manifeste que le Fils de Dieu est venu pour les hommes de tous les pays et de tous les temps. Et en effet, à la fin de sa vie terrestre, Jésus enverra ses apôtres en mission en leur disant : « Allez dans le monde entier, proclamez l'Evangile à toute la création ». 

La mangeoire, enfin, symbolise l'autel. Pour vivre, l'homme a besoin de nourriture. Mais, comme Jésus le dira souvent au cours de sa vie publique, l'homme n'a pas seulement besoin de pain, il a aussi besoin de nourriture pour son âme, d'un sens à donner à sa vie. C'est pourquoi les Pères de l'Eglise considèrent que la mangeoire est le symbole de l'autel, sur lequel est déposé le Pain, qui est le Christ lui-même : la vraie nourriture pour le cœur. De même, dans l'hostie consacrée au cours de la messe, il a l'humble apparence d'un morceau de pain.

A Noël Dieu se donne aux hommes

Dieu se donne aux hommes, à Noël, en la personne de Jésus-Christ, comme au cours de chaque messe célébrée quelque part dans le monde.

C'est pourquoi Noël est la fête des dons, pour imiter Dieu qui s'est donné Lui-même aux hommes.

Malgré les temps difficiles que nous traversons, la célébration de Noël nous rappelle que Dieu ne cesse de répandre dans le cœur des hommes des sentiments de paix, d'amour et de confiance.

Le message de Noël résiste aux violences et aux effondrements. La naissance de Jésus est le signe de la vie qui ne cesse de se renouveler telle une source permanente d'espérance pour le monde.

Quoiqu'on ignore le jour et l'heure précis de la naissance de Jésus-Christ, Noël est célébré depuis des siècles dans la nuit du 24 au 25 décembre. Les chrétiens donnant à cet évènement le sens de ce qui est pour eux la venue de la vraie lumière - celle du Christ -, le choix de cette date est à mettre en lien avec le solstice d'hiver, moment où le jour prend peu à peu le pas sur l'obscurité. L'heure de minuit est tout aussi symbolique : elle marque l'arrivée d'un jour nouveau.


Je vous béni avec Jésus et Marie, soyez forts de votre foi en Dieu.
Mgr Antonio Maria

La gentillesse comme un boomerang....

Regardez comment la caméra suit un acte de bonté, comme il est passé d'un individu à l'autre et revient comme un boomerang à la personne qui l'a mis en mouvement.


Je vous béni avec Jésus et Marie, soyez forts de votre foi en Dieu.
Mgr Antonio Maria

Chant : C'est Noël tous les jours


Je vous béni avec Jésus et Marie, soyez forts de votre foi en Dieu.
Mgr Antonio Maria

L’archange saint Michel.


Michel (de l'hébreu : מיכאל, en arabe ميكائيل, Mîkâ'îl), Raphaël et Gabriel sont les seuls saints anges que la Bible désigne par leur nom, mais seul Michel est appelé archange par la Bible (Jude 9).

Saint Michel est un archange connu et vénéré par les Églises chrétiennes. Il est le chef de la milice angélique. Fêtes principales le 29 septembre et le 8 novembre, mais aussi le 8 mai, 6 septembre, 16 octobre et le troisième dimanche de Pâques (c'est-à-dire le deuxième dimanche après Pâques).

L’archange saint Michel dont le nom signifie « Qui est comme Dieu » (étymologiquement EL « dieu » et MI, CHA « qui est semblable ») est un personnage de la Bible très populaire dans la religion chrétienne.

La forme interrogative est importante, car nul ne saurait se proclamer semblable à Dieu : c'est au contraire le diable,(Lucifer (l'ange de lumière), Satan (l'accusateur)), qui tente la femme et l'homme à « être comme Dieu » provoquant ainsi leur perte. C'est pourquoi saint Michel et la Milice céleste sont victorieux face à Satan et aux démons, qui refusent de servir les desseins de Dieu et en particulier l'homme et la femme, qu'ils jugeaient inférieurs aux anges à cause de leur nature incarnée: le mal finit toujours par être vaincu. A cause de son orgueil insensé, prétendant se mesurer à la Puissance de Dieu, qui est Bonté infinie envers l'homme et la femme, le diable a déjà perdu, car, « Qui est semblable à Dieu? »

Comme saint Michel, les chrétiens veulent d’abord « servir » par amour Dieu et leur prochain : serviam, ou « je servirai ». Selon la religion chrétienne, Dieu lui-même s'est voulu serviteur de la cause humaine en se faisant homme et en mourant pour chacun d'entre eux. Le catholicisme, ajoute qu' une femme est la Reine des anges : la Vierge Marie, Mère du Christ, qui a dit « je suis la Servante du Seigneur » (Luc, 1, 38). Quant au calvinisme, il prétend que la Miséricorde de Dieu est si grande que même les démons se convertiront et seront sauvés.

Seul saint Michel est appelé « l’archange » ou ange en chef dans la bible canonique. Il est aussi appelé : Prince des Archanges, Archange du Premier Rayon, Défenseur de la Foi.

Il est le prince de tous les bons anges, le chef des forces du ciel, des armées célestes, le Champion du Bien.

C'est saint Michel qui pèsera les âmes lors du Jugement dernier et qui emmènera les âmes des élus au Paradis. On dit qu'il est psychostase et psychopompe.

Fait intéressant, dans la plupart des religions non judéo-chrétiennes, les esprits mauvais sont seulement chassés des personnes qu'ils tourmentent, alors que dans les religions judéo-chrétiennes, le démon est repoussé définitivement par Saint Michel et ses anges hors du monde, jusqu'au fond des enfers.

Il est le protecteur du peuple d'Israël, de l'Église romaine et de la France depuis les Valois, de la ville de Bruxelles, de l'Allemagne et du Burkina Faso, et le saint Patron de la Normandie et des parachutistes.

Saint Michel dans la Bible

Saint Michel combattant le dragon.
Il apparaît de nombreuses fois dans la Bible. Dans l'Ancien Testament, il est vu quand Dieu s'adresse aux hommes et est envoyé, messager, porteur de la Nouvelle.

Bien que son nom ne soit pas cité explicitement, on reconnait parfois que c'est lui qui retint la main d'Abraham qui s'apprêtait à immoler son fils Isaac, lui qui apparut à Josué à Jéricho et le fit vainqueur, lui qui aida David à combattre Goliath.[réf. nécessaire]

Saint Michel apparaît au voyant prophète Daniel (Dan 10,13-21 ; 12,1).

Il entre en conteste avec Satan dans l'épître de Jude (v. 9).

Dans les visions grandioses de saint Jean au livre de l'Apocalypse (Ap 12,7ss), il terrasse le dragon (Satan) et l'expulse du Paradis, en lui disant « Quis ut deus », c'est-à-dire en latin , « Qui est Dieu ? » (en référence à l'orgueil de Satan qui voulait monter au plus haut des montagnes et se montrer ainsi semblable au Très-Haut)[réf. nécessaire].

Pour les catholiques, l'archange saint Michel est donc l'une des premières personnes à invoquer pour obtenir une protection contre les Démons.

L'archange Michel dans le Coran

L'archange Michel est cité également dans le Coran comme étant un ange de Dieu.

Chapitre 2 la vache (Al-baqara) (versets 97,98): 97. Dis : « Quiconque est ennemi de Gabriel doit connaître que c'est lui qui, avec la permission de Dieu, a fait descendre sur ton cœur cette révélation qui déclare véridiques les messages antérieurs et qui sert aux croyants de guide et d'heureuse annonce ».

98- Celui qui se déclare l'ennemi de Dieu, de Ses anges, de Ses Prophètes, de Gabriel et Michel, Dieu se déclare l'ennemi des mécréants. .

Son culte

Dès le IVe siècle, le culte de saint Michel est largement répandu en Orient. Il fait son apparition en Occident à la fin du Ve siècle avec l'élévation d'un premier sanctuaire à Monte Sant'Angelo dans le massif du Gargano en Italie en 492.

Vers l'an mil, de nombreuses chapelles et édifices lui ont été dédiés. Ils sont généralement édifiés dans des lieux élevés pour rappeler que saint Michel est le chef des anges. Un des plus célèbres de ces sites est Le Mont-Saint-Michel en Normandie, mais on peut également citer le Menez Mikael (Mont Saint-Michel de Brasparts) en Bretagne, le Saint Michael Mount en Cornouailles et le Monte Sant'Angelo en Italie dans le massif du Gargano, ainsi que la Sacra di San Michele dans la vallée de Suse. Les pèlerins s'y rendaient pour recommander leur âme à l'archange et pour demander sa protection.

Saint Michel prit une nouvelle dimension à la Contre-Réforme. Aux yeux de l'Église catholique, il est le seul ange militaire pouvant assurer la lutte contre « l'hérésie  » protestante. Dans ce rôle d'ange combattant, il est représenté avec une épée.

On le fête à différentes dates au cours de l'année :

8 mai : on commémore l'apparition de l'archange au pape saint Grégoire Ier le Grand en 590.  La grande peste ravage Rome, des processions de pénitence et de rogation sont organisées dans toute la Ville et saint Michel apparaît au pape et aux Romains à la fin d'une de ces processions, au sommet du château du mausolée d'Hadrien, remettant son épée au fourreau, signifiant que leurs prières sont exaucées et ainsi la fin de l'épidémie. Pour commémorer l’évènement  on édifia une chapelle et une statue de l'archange au sommet de la forteresse qui prit alors l'appellation de château Saint-Ange, ainsi qu'une fête à saint Michel, la Saint-Michel de printemps.

6 septembre : on commémore le miracle de Chône en Phrygie dans les premiers temps du christianisme.
Saint Michel sauve un saint personnage, Archippe, persécuté par des païens et qui s'était réfugié dans une église dédiée à l'archange. Les païens avaient déclenché une grosse inondation en ouvrant les écluses d'un barrage sur un cours d'eau pour tuer Archippe. Une vague déferla et menaça d'engloutir l'église avec son réfugié en prière, mais saint Michel détourna celle-ci, sauvant l'homme et le sanctuaire. Cette fête est surtout commémorée en Orient.

29 septembre : fête principale en Occident, c'est la Saint-Michel d’automne. On fête saint Michel avec les autres saints Archanges, le jour où saint Michel est apparu au Mont Gargan dans les Pouilles en 493[réf. nécessaire].  (En France, le 29 septembre était la date à laquelle les fermiers et métayers payaient leurs fermages après la récolte.[réf. nécessaire] C’est donc la date traditionnelle d'expiration des baux ruraux, d’où l'expression à la Saint-Michel, tout le monde déménage.).

16 octobre : on commémore la dédicace de l'abbatiale du Mont-Saint-Michel, le 16 octobre 709 par saint Aubert d'Avranches.

8 novembre : fête de saint Michel en Orient.

Autres représentations

Saint Michel est aussi le patron de l'Église Catholique, de l'Allemagne, de la Normandie et de la ville de Bruxelles et de plusieurs corps de métiers anciens, comme les épiciers, les escrimeurs, les manœuvriers, les policiers, les soldats, les bateliers, les boulangers, les pâtissiers, les tonneliers ou plus récents comme les parachutistes.

Très populaire parmi les Lombards d'Italie, qui le considéraient comme leur saint protecteur, leurs rois et princes illustraient souvent leurs monnaies à son effigie.

Apparitions

Il apparut à Saint Grégoire le Grand le 8 mai 590 au sommet du Château Saint-Ange, à un berger au sommet du Gargano, en Pouilles, au Mont-Saint-Michel en Normandie et à Jeanne d'Arc à Domrémy.

Le 18 juin 1961, l'archange Saint-Michel annonça les apparitions mariales à venir de Garabandal[1].

Les tropaires et prières à saint Michel

Chef des Armées célestes,
nous te prions,
indignes que nous sommes,
entoure-nous de tes prières,
couvre-nous des ailes de ta gloire immatérielle,
veille sur nous qui à genoux te crions :
"Chef des Armées célestes,
délivre-nous des périls".

Petit exorcisme 

Saint Michel Archange,
défendez -nous dans le combat.
Soyez notre soutien contre la perfidie et les embûches du démon.
Que Dieu réprime son audace ! telle est notre humble prière.
Et vous, Prince de la milice céleste, par la vertu divine,
Refoulez en enfer Satan et les autres esprits mauvais ,
qui sont répandus dans le monde pour perdre les âmes.
Ainsi soit-il.
Cœur sacré de Jésus.
Ayez pitié de nous (3 fois)

Prière Catholique

Saint Michel Archange,
Défendez-nous dans le Combat,
Et soyez notre Protecteur contre la méchanceté et les embûches du démon.
Que Dieu lui commande, nous L'en supplions.
Et vous, Prince de la Milice Céleste, par les pouvoirs Divins qui vous sont conférés,
Précipitez au fond des enfers Satan et tous les esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amen.


Je vous béni avec Jésus et Marie, soyez forts de votre foi en Dieu.
Mgr Antonio Maria

L'ange Gabriel


Comme l’observe saint Thomas, le seul voisinage, le seul contact de l’ange suffisent pour nous rendre meilleurs. Le saint enseigne, en effet, qu’en se tournant vers les anges inférieurs ou vers les âmes humaines, et en s’approchant d’elles, les esprits célestes les fortifient en leur communiquant quelque chose de leur propre perfection. Le feu rayonne et répand autour de lui la chaleur; la flamme diffuse autour d’elle sa lumière; le mouvement d’un corps solide jeté dans l’eau se propage de cercle en cercle jusqu’au bord. De même aussi le contact avec une personne vertueuse nous rend meilleur. A approcher un saint, même sans lui parler, vous vous sentez pénétré par je ne sais quelle aspiration à la vertu, au bien, à la sainteté.

De même le monde des esprits rayonne de chaleur, de lumière et de vertu. Une touche mystérieuse, intime, profonde, émane comme un effluve spirituel, communiquant qualités et perfections.

Pourquoi donc ne recevrions-nous rien de tout cela de l’esprit céleste qui est toujours à nos côtés ? Avec les plus grands théologiens, nous pouvons donc croire que son voisinage nous fortifie, nous purifie, nous rend de toute façon meilleurs que nous ne serions autrement. Cette influence bénéfique devient presque visible et palpable dans la vie des saints. Si eux, bien que faits comme tous les autres hommes, sujets aux mêmes passions et aux mêmes misères, s’élevèrent à une perfection quasi angélique, ne faut-il pas attribuer cette progression aussi à l’influence de l’ange ?

A Arrighini, Gli Angeli buoni e cattivi, Rome, 1937
Cité par George Huber, in Mon ange marchera devant toi, p. 95.

Je vous béni avec Jésus et Marie, soyez forts de votre foi en Dieu.
Mgr Antonio Maria