Historique


L'EGLISE  CATHOLIQUE,  APOSTOLIQUE, GALLICANE,UNIVERSELLE.


http://www.auvergne-centrefrance.com/geotouring/saints_patrons/saints_patrons.htm


C'est l'église catholique de notre pays (Gallia ) qui enseigne depuis les temps les plus anciens la même foi en Notre-Seigneur Jésus-Christ sans rien enlever ou rajouter comme on le voit aujourd’hui .

Elle est l'authentique église traditionnelle de nos parents.


CATHOLIQUE, elle professe la même foi que l'Église Catholique,  Apostolique et Romaine; les deux Églises ayant la même origine et la plupart de ses prêtres et de ses fidèles en sont issus . 

APOSTOLIQUE, elle est présidée par un Primat dirigée par des évêques, ainsi que par des prêtres dont la légitimité indiscutable remonte, par une succession ininterrompue et validement transmise, jusqu'aux Apôtres et au Christ lui-même.

GALLICANE, elle repose sur les principes donnés par les pragmatiques  Sanctions de Louis IX (St Louis), de Charles VII en 1438 et les quatre articles gallicans de 1682.


Petite histoire de la naissance de l’Église Gallicane


Le Gallicanisme est la doctrine qui défend les libertés de l'Église Catholique de France contre le centralisme et l'absolutisme de la papauté.



Respectueuse de la Papauté, L'Église Gallicane posait néanmoins une certaine limite à sa puissance ; elle enseignait en particulier que le pouvoir des évêques réunis en concile était plus grand que celui du pape. Elle reste ainsi fidèle aux principes de l'Église des premiers siècles, qui cherchait une véritable démocratie spirituelle où le gouvernement ecclésial était à cette époque collégial et synodal, c'est à dire que tout se décidait en assemblées (synodes, conciles).

Le plus illustre représentant de ce courant fut le grand Bossuet, évêque de Meaux (XVIIème siècle), qui rédigea les quatre articles gallicans de 1682 signés par l'assemblée des évêques de France où il ne fît d'ailleurs que reprendre les décisions du concile de Constance (1414-1418).

L'organe suprême en matière d'autorité et d'enseignement était alors représenté par le Concile Œcuménique (assemblée des évêques de toute la terre habitée).  L'unité de l'Église ne s'appuyait pas sur un seul homme, mais selon l'expression de saint Vincent de Lérins : «Sur ce qui a été cru toujours, partout et par t o u s.»

Pourtant en 1870 eut lieu à Rome la proclamation du dogme de l'infaillibilité pontificale qui consacra l'abdication de l'épiscopat devant l'omnipotence du pape. Seuls quelques prêtres, dans la fidélité à leur conscience, bravèrent les foudres excommunicatoires du Vatican.

En France, un mouvement de résistance fut emmené par le Révérend Père Hyacinthe Loyson qui obtint par décret du Président de la République l'autorisation d'ouvrir un lieu de culte au nom de l'Église Gallicane le 3 décembre 1883.

Après la loi de 1905 entérinant le principe de séparation des Églises et de l'État, le courant gallican va s'organiser plus librement. Mais le catholicisme gallican ne subsistera que là où les fidèles auront les moyens de faire construire à leurs frais leurs propres édifices religieux.

A partir de 1916 Gazinet devint le symbole du renouveau gallican avec l'arrivée de Monseigneur Giraud, qui sera élu Patriarche de l'Eglise Gallicane en 1928. Son patriarcat vit le développement de l’Église avec l’ouverture de nombreuses paroisses.

Durant la guerre de 39-45, l’Église Gallicane fut interdite et dissoute par le régime de Vichy. C’est un décret du Général de Gaulle qui lèvera cette indignité !








Successions des patriarches et  primats de l’Église :



Mgr  François  Chatel  de 1795 à 1857

Mgr Jules Houssaye  de 1904 à 1911

Mgr Louis François Giraud de 1916 à 1950

Mgr Isidore Jalbert-ville de 1950 à 1957

Mgr Joseph Poncelin d’Eschevannes de 1957 à 1970

Mgr Guy Patrick Truchemotte de 1970 à 1987



En 1987, suite au décès de Mgr Truchemotte dernier Patriarche, plusieurs juridictions autonomes vont se former dont l'Église Gallicane Universelle.



Mgr Dominique-Hubert Philippe pour l’Église Catholique Gallicane à Paris dont il est le Primat en alternance.

Mgr Thierry Teyssot pour L’Église Gallicane Tradition Apostolique de Gazinet à Bordeaux, dont il est le Primat.

Mgr René CROZET pour l'Eglise Gallicane d'Auvergne dont il est le Primat.

Mgr William Schaffner pour l'Eglise Gallicane à Antibes dont il est le Primat.

Mgr Raphaël Marie pour l'Eglise Gallicane Indépendante dont il est le Primat.

Mgr Antonio Maria MIRANDA successeur de Mgr René Jean CROZET pour l'Eglise Gallicane d'Auvergne devenue Eglise Gallicane Universelle- Patriarcat de Gergovie dont il est le Primat délégué.


L'EGLISE GALLICANE UNIVERSELLE - PATRIARCAT DE GERGOVIE  est une juridiction autonome.

"L'Eglise Gallicane Universelle-PATRIARCAT DE GERGOVIE" à vocation Nationale et Internationale, elle est présente en Afrique, en Amérique , Asie et en Europe. Elle se découpe en diverses hiérarchies nationales toutes sous la responsabilité  du Patriarcat en France. Séminaires, Monastères, Missions ecclésiales, Sociales et Cultuelles, Écoles et Collèges l'honorent sur le globe. En 2022, une section de Scoutisme, vient de compléter l'ensemble de nos prestations au service de nos frères humains. 






L'Église Gallicane d'aujourd'hui

Aujourd'hui, l’Eglise Gallicane Universelle de tradition catholique compte plusieurs dizaines de Diocèses en France et à l’étranger . Nos prêtres peuvent être mariés , tout comme dans les premiers siècles de la chrétienté , aussi ils ont une profession en sus de leur Vocation , par conséquent ils savent s'adapter aux problèmes de la société : Ouverts aux voies nouvelles pour répondre aux défis de notre temps , ils sont apôtres de l’évangélisation .Ils sont là pour redonner un sens à la foi pour chacun. Ils veulent devenir les témoins et serviteurs du Christ dans le souvenir de la ferveur des premiers apôtres .

La liturgie gallicane est issue de la restauration entreprise en 1919 à Gazinet en Gironde. Fruit d’un long travail qui se poursuit encore, elle est le reflet le plus pur de la spiritualité des chrétientés en Gaule. Il est un fait établi, que de tout temps, il n’y a pas eu de rite uniforme dans l’ensemble des diocèses de la Gaule, mais plutôt un canevas général avec de nombreuses particularités locales.

1) Ses croyances


En tant qu'Églises chrétienne, pour y adhérer, il faut avoir reçu le baptême ou désirer le recevoir.  En tant qu'Églises de tradition catholique, pour y adhérer, il faut connaître et admettre l'un des "Credo" suivants, qui contiennent les articles fondamentaux de la foi catholique: - des Apôtres, de Nicée-Constantinople, de saint Athanase.  En tant qu'église apostolique, pour y adhérer, il faut connaître et admettre dans leur contenu traditionnel les sept sacrements: baptême, confirmation, réconciliation, eucharistie, onction des malades, ordre et mariage; tous les commandements divins, lesquels sont synthétisés dans ce passage de l’Évangile:  'Tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit, et tu aimeras ton prochain comme toi-même".

2) Ses tolérances


Acceptation du mariage des prêtres et des évêques - Diaconat féminin - Rejet de la confession obligatoire - Administration du sacrement de communion sous les deux espèces ( Jésus n'a-t-il pas dit : « Buvez en tous ») - Bénédictions ponctuelles du remariage des divorcés - Bannissement des excommunications - Liberté en matière de jeûne et d'abstinence - Participation des fidèles au gouvernement de l'Église - Election des évêques par le clergé et les fidèles - Prise en considération du monde animal dans la réflexion de l'Eglise. - L'Eglise et l'Avortement - Les Problèmes du Couple - L'Euthanasie - Une liturgie en français ou dans la langue du pays plus accessible à tous - La décentralisation de l'Eglise.









Je vous béni avec Jésus et Marie, soyez forts de votre foi en Dieu.

Sa Sainteté +++ Dom Antonio Maria +++

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+++Dom Antonio Maria MIRANDA +++Régent Apostolique