24 septembre 2014

La médaille de saint Benoît

L'origine de la médaille de saint Benoît

Selon certaines traditions, la médaille remonterait au temps même du saint. Toutefois elle ne fut connue d'une manière générale que vers le milieu du XI ème siècle à la suite de la guérison  miraculeuse d'un jeune seigneur mordu par un serpent. Cette morsure était rebelle à tout traitement et déjà le malade était à l'agonie. C'est alors qu'il vit dans son sommeil un vieillard vénérable qu'il reconnut pour être saint Benoît. Le saint toucha sa plaie avec la croix qu'il tenait en main et le mal disparut aussitôt sans laisser de trace. Peu après il se fit moine; puis il monta sur le trône pontifical sous le nom de Léon IX. Comme on peut le penser, il fut un grand propagateur de la dévotion à saint Benoît; il a été canonisé.

Au XVII ème siècle, en Bavière, des magiciennes furent emprisonnées pour avoir pratiqué des maléfices à I'encontre des habitants de Nattremberg. Au cours de leur procès, elles déclarèrent n'avoir rien pu faire contre l'abbaye de Metten et dirent que c'était parce que les moines avaient placé sur les murs une representation de la médaille de saint Benoît. Ce procès eut pour effet de réveiller la dévotion envers la médaille où saint Benoît est representé avec la Croix à la main.

Description de la médaille

La médaille de saint Benoît porte d'un côté l'image du saint tenant la Croix dans la main droite. Sur l'autre face on voit un certain nombre de lettres dont chacune est l'initiale d'un mot latin. La Croix nous rappelle le signe sacré de notre salut, tandis que Ie texte fournit aux fidèles des formules leur permettant, par la vertu de la Croix du Sauveur, de mettre en échec les esprits malins.

Quatres lettres sont placées de part et d'autres au montant de la croix et de la traverse, ce sont CSPB pour "Crux Sancti Patris Benedicti" (Croix du Saint Père Benoît).

— Sur la branche verticale de la croix, on peut lire: CSSML, pour «Crux Sacra Sit Mihi Lux» (Que la Sainte Croix Soit Ma Lumière).

— La branche horizontale comporte les lettres: NDSMD, pour «Non Draco Sit Mihi Dux» (Que le Dragon ne Soit pas Mon Chef).

Autour de la medaille, on lit: VRSNSMV-SMQLIVB. Le premier groupe de lettres est l'abrégé de: «Vade Retro Satana, Nunquam Suade Mihi Vana» (Arrière, Satan, ne me conseille jamais de vanités); le deuxième groupe le complète par ces mots: «Sunt Mala Quae Libras, Ipse Venena Bibas» (le Breuvage que tu verses est le Mal; bois toi-même tes poisons).

La première partie du texte fait allusion à une tentation dont saint Benoît a triomphé par le signe de la Croix, tandis que la seconde se rapporte à la coupe contenant le breuvage empoisonné et que le patriarche a brisée d'un signe de croix. Dans ces textes, c'est saint Benoît qui parle à Satan pour le mettre en fuite.

Les mots «Vade Retro Satana» sont les paroles mêmes que Jésus au desert a adressées au Tentateur pour le repousser.

Au-dessus de la croix est écrit le nom de Jésus (IHS), dont la vertu est toute-puissante. Souvent on y ajoute le mot PAX, devise de l'ordre bénédictin.

Grâces obtenues par la Médaille

Les grâces, spirituelles et temporelles, obtenues par le recours à la médaille de saint Benoît sont innombrables. Bien sûr, il ne s'agit pas d'un talisman et on ne doit pas en faire usage avec superstition. C'est toujours la divine miséricorde qu'il faut invoquer avec confiance, par les mérites de saint Benoît.

Il est conseillé de réciter plusieurs Ave et Gloria ainsi que les prières gravées sur la médaille: «Que la Croix sainte soit ma lumière, et que le Dragon ne soit pas mon chef. Retire-toi Satan, ne viens pas me conseiller de vanités; le breuvage que tu verses est le Mal, bois toi-même tes poisons».

La Médaille doit être bénite et indulgenciée par un Bénédictin ou par un prêtre qui a reçu le privilège spécial à cet effet.

Je vous béni avec Jésus et Marie, soyez forts de votre foi en Dieu.
Mgr Antonio Maria

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+++Dom Antonio Maria MIRANDA +++Régent Apostolique